Plus d’ici dans nos cafétérias :
s’engager pour l’approvisionnement en aliments locaux

Ensemble, facilitons le virage des institutions pour dynamiser l’économie locale et contribuer au mieux-être des mangeurs!

  • 11 juin 2025

    Démarrage de la démarche « Plus d’ici dans nos cafétérias » dans la MRC d’Antoine-Labelle

    Durant la prochaine année, les acteurs de l’écosystème alimentaire de la MRC d’Antoine-Labelle seront invités à participer à une démarche ambitieuse de mobilisation et d’innovation sociale afin d’accroître la part d’aliments locaux dans les institutions publiques et privées du territoire.Appuyé par l’expertise du CISA, ce projet vise à élaborer et mettre en œuvre une stratégie…

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  • 11 juin 2025

    L’approche « Plus d’ici dans nos cafétérias » : un modèle innovant pour accroître la part d’aliments locaux dans les institutions

    De nombreuses initiatives pour accroître la part d’aliments locaux dans les menus des institutions publiques et privées ont vu le jour au Québec dans la dernière décennie, particulièrement depuis l’adoption de la Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois (SNAAQ) en 2020. Or, la capacité de changement des acteurs institutionnels et la pérennité de ces initiatives sont…

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  • 10 mars 2023

    Quels sont les bénéfices de l’approvisionnement institutionnel en aliments locaux ?

    Visionnez la capsule vidéo pour savoir ce que les participant.e.s au premier Sommet sur l’approvisionnement institutionnel en aliments locaux dans la MRC d’Arthabaska pensent des bénéfices d’une telle transition!

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Des institutions de partout dans la province sont en mouvement pour accroître la part d’aliments québécois dans leurs menus. Oeuvrant notamment dans les secteurs de l’éducation, de la petite enfance, de la santé et de l’hébergement, ces établissements publics et privés déploient des solutions créatives pour atteindre cet objectif. 

D’ici 2026, le gouvernement du Québec souhaite que l’ensemble des institutions publiques disposant d’un service alimentaire se soit fixé une cible d’achat de produits locaux afin de se conformer à la Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois (SNAAQ), lancée en 2020. 

Les établissements privés, les sociétés d’état et les organisations à but non lucratif comme les centres de la petite enfance ne sont pas assujettis à cette stratégie, mais suivent également le mouvement! 

Le Centre d’innovation sociale en agriculture (CISA) du Cégep de Victoriaville accompagne le déploiement de la démarche « Plus d’ici dans nos cafétérias! », une initiative inclusive pour bâtir une stratégie territoriale concertée pour l’approvisionnement institutionnel en aliments locaux. 

En combinant l’expertise et l’expérience de tous les acteurs de la chaîne d’approvisionnement institutionnel, les problèmes et irritants des uns deviennent des opportunités pour les autres. C’est de ce processus de partage et de cocréation qu’émergent les meilleures solutions pour atteindre les objectifs définis.

Rejoignez le mouvement pour
« Plus d’ici dans nos cafétérias »!

Une démarche unique
d’innovation sociale

Rassembler les acteurs de l’approvisionnement institutionnel oeuvrant à l’échelle des MRC. Mettre à profit l’intelligence collective et les forces du milieu. Coconstruire des solutions adaptées pour accroître la part d’aliments locaux dans les institutions. 

Grâce à une démarche d’innovation sociale, les acteurs du territoire sont accompagnés dans l’élaboration d’une vision concertée et dans l’activation de leviers stratégiques pour faciliter l’approvisionnement institutionnel en aliments locaux. 

Pourquoi devriez-vous participer à la démarche?

« Le fait d’aller aux sommets, je pense que c’est venu allumer une lumière pour les entreprises de la région. Maintenant, les acheteurs nous connaissent et savent qu’ils peuvent faire confiance à Alimentation du lac comme étant un distributeur local à prix concurrentiel. »

Mathieu Dumont, directeur et propriétaire chez Alimentation du Lac

« (…) Dorénavant, comme CPE, on participe à l’effort collectif de réduire le gaspillage alimentaire, en collaborant avec Parcours et Artha-Récolte. Je trouve que c’est une belle surprise, qui va au-delà de ce qu’on aurait pu s’imaginer. (…) Une fois, on a reçu la cargaison de tomates d’un producteur local. On s’apprêtait à faire de la salsa pour les enfants en collation d’après-midi. Ma responsable alimentaire est venue me dire : «Je trouve tellement que mon travail prend un autre sens; de connaître le producteur, de voir ce qu’il m’apporte et de transformer ses produits. Je suis fière, puis je prends plaisir à cuisiner avec ces produits!» »

Cynthia Allaire, directrice du CPE Hop la vie

« Par exemple, j’avais l’impression que d’acheter les oignons locaux, ça allait me coûter extrêmement cher, et que ce serait très compliqué. Quand on a rencontré Jonathan, de la Ferme des Possibles, et qu’on a rencontré France, de l’organisme Parcours, on s’est rendu compte qu’acheter des oignons locaux, finalement, ça pouvait être super simple. Le changement s’est fait tellement naturellement. »

Vicky Martineau, directrice de la cuisine commerciale Baska

« Le projet Plus d’ici dans nos cafétérias nous a vraiment permis de créer des connexions avec les acteurs clés du milieu pour mieux s’arrimer et découvrir où notre organisme pouvait se positionner exactement en lien avec l’approvisionnement institutionnel. (…) « Avoir tous ces acteurs là autour d’une même table, ça nous a permis d’ouvrir notre champ de vision et de mieux comprendre la réalité des autres. »

France Gagnon, directrice de Parcours

« Je vois tellement de bénéfices. Premièrement, ce que ça apporte aux enfants l’alimentation saine et locale. C’est une nouvelle façon de penser et c’est une nouvelle éducation que l’on apporte aux enfants. La saine alimentation c’est dans tous les aspects de la vie. Je pense qu’il y a juste du positif à intégrer plus d’aliments locaux aux menus de notre CPE.  »

Alyson Chrétien-Beaudet – Responsable alimentaire, CPE la Maison des Amis à Victoriaville

« Notre concessionnaire alimentaire est maintenant certifié Aliments du Québec au menu, ce qui a eu un effet d’entraînement sur les autres établissements d’enseignement desservis par celui-ci dans la MRC, qui ont maintenant tous cette certification. Différents programmes de formation ont aussi intégré des contenus reliés à l’approvisionnement institutionnel en aliments locaux dans les cours où cela se prêtait, par exemple dans notre programme de Gestion et technologies d’entreprises agricoles. »

Denis Deschamps – Directeur général du Cégep de Victoriaville

« L’alimentation pour une personne âgée c’est toute leur vie : le repas, la préparation du repas… Donc d’avoir une assiette colorée, avec des aliments qu’ils connaissent et qui viennent de près de chez eux, je pense que c’est là le plus grand bénéfice à aller chercher.  »

Anne-Marie Gagné – Chef de service de l’alimentation des CHSLD pour le CIUSSS Mauricie-Centre-du-Québec pour la région de l’Arthabaska et de l’Érable

Quels sont les avantages à adhérer à la démarche?

Vous êtes une

Institution

  • Contribuez aux saines habitudes de vie pour tous
  • Soyez un acteur de développement durable
  • Stimulez l’économie locale
  • Soyez un pionnier
Vous êtes un

Producteur ou
transformateur

  • Découvrez de nouvelles opportunités d’affaires
  • Diversifiez votre mise en marché
  • Contribuez aux saines habitudes de vie
  • Développez des liens forts avec votre communauté
Vous êtes un

Distributeur

  • Adaptez votre offre aux nouveaux besoins des institutions
  • Découvrez des fournisseurs locaux
  • Faites connaître et rayonner votre entreprise
  • Positionnez votre entreprise avec son offre d’aliments locaux
Vous êtes un

Service alimentaire

  • Démarquez-vous de la compétition
  • Adaptez votre offre aux tendances actuelles
  • Transformez vos pratiques
  • Bonifiez les connaissances et la créativité de vos équipes

Se doter d’une cible en 5 étapes

Vous avez à cœur de vous démarquer et d’offrir une plus grande part d’aliments québécois dans vos services?

Vous rencontrez une multitude de contraintes et d’enjeux opérationnels qui rendent l’atteinte de cet objectif difficile?

Votre institution souhaite passer à l’action? C’est simple! 

Remplir le formulaire

1

Complétez le formulaire

2

Recevez une proposition d’un organisme pouvant vous accompagner dans la démarche

3

Réalisez un diagnostic de vos menus ou de vos achats

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Fixez-vous une cible à atteindre

5

Passez à l’action!

Les institutions en mouvement dans notre MRC

Voici les établissements publics et privés qui sont en mouvement pour accroître la part d’aliments locaux dans leur menu!
(section en développement)

Gardons le contact

Apprenez-en plus sur la démarche, les développements, les réalisations et plus encore!

Vous avez d’autres questions?

Communiquez avec nous!

Contact – Antoine-Labelle


La démarche Plus d’ici pour ce territoire a été initiée par 

Ils s’engagent avec nous!

Plus d’ici dans nos cafétérias est une initiative du Cégep de Victoriaville, coordonnée par le Centre d’innovation sociale en agriculture.

Avec la participation financière de

Foire aux questions

  • La Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois (SNAAQ) est une initiative lancée en 2020 par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), qui vise à augmenter la part des aliments québécois dans les établissements publics québécois. L’objectif de la SNAAQ est de doter, d’ici 2025, l’ensemble des institutions publiques du Québec d’une cible d’achat d’aliments québécois. La SNAAQ a également pour ambition d’inciter 85% des établissements publics des réseaux de l’éducation, de l’enseignement supérieur, et de la santé et des services sociaux à se fixer une cible d’ici 2023.

  • Tous les établissements publics possédant un service alimentaire sont concernés par la Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois (SNAAQ). Si votre établissement relève du marché des établissements privés, il n’est pas visé la SNAAQ. Rien ne l’empêche cependant d’en poursuivre les objectifs et de se fixer une cible d’achat de produits alimentaires québécois !

  • Dans le cadre de la Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois (SNAAQ), on entend par aliment québécois : «Un aliment ayant été cultivé, élevé ou pêché au Québec ou un aliment ayant subi une transformation de sa nature au Québec par une entreprise étant elle-même considérée québécoise, c’est-à-dire exerçant ses activités dans un établissement situé sur le territoire québécois.»

  • Le secteur des services alimentaires regroupe tous les établissements qui servent des aliments préparés au consommateur. Ce secteur se divise en différents segments, parmi lesquels figure le marché institutionnel.

    Le marché institutionnel correspond à l’ensemble des établissements, publics ou privés, qui offrent une forme ou une autre de service alimentaire, que ce soit en autogestion, en gestion contractuelle ou en gestion mixte. Le marché institutionnel n’inclut pas les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration commerciale.

    Le marché institutionnel se divise lui-même en deux catégories distinctes : le marché des établissements publics et le marché des établissements privés.

  • Le marché des établissements publics (ou marché institutionnel public) regroupe tous les organismes et établissements relevant de l’état québécois qui sont amenés à octroyer des contrats publics afin d’obtenir des biens et des services pour répondre à leurs besoins en matière de services alimentaires. Concrètement, il regroupe : les ministères et organismes publics (dont les services correctionnels provinciaux), le réseau de la santé et des services sociaux, le réseau de l’éducation, les municipalités et les sociétés d’État (telles que la Société des alcools du Québec, Hydro-Québec, ou encore Loto-Québec).

    En matière d’approvisionnement, les établissements publics sont notamment régis par la Loi sur les contrats des organismes publics (LCOP) et les accords internationaux de libre-échange. Dans la majorité des cas, ils sont également concernés par la Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois (SNAAQ).

  • Le marché des établissements privés (ou marché institutionnel privé) regroupe toutes les entreprises et établissements privés, incluant les organismes à but non lucratif, qui offrent des services alimentaires. Il regroupe : les services de garde (CPE et garderies privées), les établissements d’enseignement privés, les résidences privées pour aînés, les établissements privés conventionnés, les entreprises de transport sous l’autorité du gouvernement provincial qui offrent des repas à leurs passagers et les services alimentaires en milieu de travail (cafétérias et machines distributrices).

    Au contraire des établissements publics, les établissements privés ne sont pas soumis à la Loi sur les contrats des organismes publics (LCOP) et les accords internationaux de libre-échange. Ils ne sont pas non plus ciblés par la Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois (SNAAQ). Rien ne les empêche cependant d’en poursuivre les objectifs et de se fixer une cible d’achat de produits alimentaires québécois !

  • Un service alimentaire, c’est une organisation ou la partie d’une organisation qui est chargée de l’approvisionnement, de la préparation et du service de la nourriture aux usagers ou à la clientèle d’une institution publique ou privée. On parle souvent de « services alimentaires » au pluriel, car ceux-ci peuvent prendre différentes formes au sein d’un même établissement (par exemple une cafétéria, un café étudiant et des machines distributrices). On distingue trois principaux modes de gestion de services alimentaires : l’autogestion, la gestion contractuelle et la gestion mixte.

  • On parle d’autogestion (ou gestion interne) des services alimentaires lorsqu’un établissement public ou privé prend lui-même en charge :

    • l’approvisionnement des aliments,
    • la préparation des repas et des aliments,
    • les services fournis aux bénéficiaires, aux employés et/ou aux clients.

  • On parle de gestion contractuelle lorsqu’un établissement public ou privé délègue à forfait la gestion de ses services alimentaires à une entreprise privée. Cette entreprise spécialisée dans la gestion de services alimentaires assure alors la prise en charge, partielle ou totale :

    • de l’approvisionnement des aliments,
    • de la préparation des repas et des aliments,
    • des services fournis aux bénéficiaires, aux employés et/ou aux clients.

    La gestion contractuelle des services alimentaires peut se faire par un concessionnaire, une franchise ou un service traiteur.

  • On parle de gestion mixte lorsque les services alimentaires d’un établissement public ou privé sont à la fois gérés en interne et de manière contractuelle. Par exemple, un établissement peut être responsable de son approvisionnement en aliments et, dans le même temps, conclure un contrat avec une entreprise externe pour la préparation et le service des repas.

  • Un contrat de concession de services alimentaires est un contrat par lequel un établissement public ou privé confie la gestion de ses services alimentaires à une entreprise privée, moyennant une redevance. Le concessionnaire peut être une entreprise privée conventionnelle, une entreprise d’économie sociale, une coopérative ou encore un organisme communautaire. Le concessionnaire utilise les infrastructures et le matériel de l’établissement dont il assure les services alimentaires (notamment ses cuisines). Dans la majorité des cas accordés par appel d’offres, les contrats de concession sont toujours d’une durée déterminée, généralement de 3 à 5 ans. S’il désire renouveler un contrat qui arrive à échéance, le concessionnaire a l’obligation de répondre au nouvel appel d’offres émis par l’établissement, au même titre que tout autre candidat.

    Un service traiteur est un fournisseur qui vend des repas qu’il a préparés dans des installations extérieures à l’établissement dont il assure les services alimentaires, en tout ou en partie. Le plus souvent, un service traiteur assure également la livraison et le service des repas sur place.

    Une franchise est une forme de collaboration commerciale dans laquelle un franchiseur confère à une ou à plusieurs entreprises franchisées le droit d’utiliser son enseigne, sa marque et ses méthodes d’exploitation afin de distribuer une gamme de produits ou de services selon des conditions précises.

  • Il y a deux façons pour un établissement public de se fixer une cible d’achat d’aliments québécois :

    1. Offrir à ses usagers un nombre minimum de plats composés à partir d’aliments québécois. Il faut alors remplir trois conditions :

    • Ces plats doivent être composés d’au moins 50% d’aliments québécois;
    • Il faut au moins cinq plats composés d’aliments québécois par menu cyclique, sur une base annuelle;
    • Ces plats peuvent être une entrée, un plat principal, un dessert, un accompagnement ou une collation.

    2. Respecter une certaine proportion (pourcentage) d’aliments québécois dans le total des achats alimentaires annuels, incluant les boissons.

  • Parmi les objectifs de l’initiative « Plus d’ici dans nos cafétérias! » figure celui d’élaborer une stratégie mobilisant les différents acteurs de la chaîne d’approvisionnement institutionnelle dans le territoire qui s’engage dans la démarche. Cette stratégie se veut donc territoriale, au sens où elle implique et mobilise des établissements, des services alimentaires, des distributeurs, des transformateurs ou encore des producteurs du territoire et de ses alentours. En plus de stimuler l’activité économique du territoire, cette approche contribue à la vitalité et à la cohésion de la communauté locale, tout en favorisant des pratiques plus durables et plus respectueuses de l’environnement (circuits courts et de proximité, aliments de saison, commandes sur mesure, etc.).

  • Une innovation sociale, c’est à la fois un processus et le résultat de ce processus. En tant que résultat, une innovation sociale est une nouvelle façon de répondre à un besoin défini, là où toutes les solutions déjà existantes ne permettaient pas ou plus de le faire adéquatement. Cette nouvelle réponse peut alors prendre des formes diverses, qu’il s’agisse d’une idée, d’une manière de faire, d’un service, d’une organisation, d’une loi, ou encore d’un produit. En tant que processus, l’innovation sociale correspond à toute la démarche d’élaboration de la réponse innovante, de l’identification du besoin à la diffusion de l’innovation, en passant par son expérimentation et son appropriation par le milieu preneur. Cette démarche se distingue alors par l’implication active des usagers de l’innovation dans les différentes étapes de son élaboration.

    « Plus d’ici dans nos cafétérias! » correspond à une démarche d’innovation sociale, car elle vise à élaborer une réponse nouvelle à un besoin clairement identifié et défini, à savoir celui d’augmenter la part des aliments locaux et québécois dans les menus des institutions du territoire qui s’est engagé, et ce, en impliquant activement les différents acteurs qui en bénéficieront. À terme, cette démarche mènera à une ou plusieurs réponses à ce besoin, notamment au travers de la stratégie territoriale qui aura été élaborée.